Wilhem Belocian disputera ce samedi, sur la piste du stade Raymond Petit, son premier 110 m haies de l’été. Jimmy Gressier travaillera une dernière fois sa vitesse sur 1500 m. Concours du marteau de très haut niveau en perspective, avec les Français face aux ténors polonais.
Le meeting de Nancy est à suivre en direct ce samedi à partir de 17h00 (19h10 pour le programme principal) sur Athletv.fr et sur l’application mobile Athlé TV, disponible sur Google Play store et Apple Store. Les commentaires seront assurés par François-Xavier de Châteaufort et Vanessa Gladone. L’accès à Athlé TV est gratuit pour l’ensemble des licenciés de la FFA.
Wilhem Belocian avait prévu de lancer tôt sa saison estivale, en s’alignant à Xiamen, première étape de la Diamond League, le 20 avril dernier. Il aura finalement dû patienter un peu plus d’un mois, après avoir déclaré forfait en Chine en raison d’une petite gêne à l’échauffement. Pour son retour aux affaires, le hurdler du Lille Métropole Athlétisme va passer un test très intéressant, avec face à lui le Jamaïcain Omar McLeod, champion olympique en 2016, et l’Espagnol Orlando Ortega, doté d’un record en 12’’94.Sur les haies hautes féminines, les Françaises seront présentes en force, avec Judy Chalcou (ASC Siroco) et Sacha Alessandrini (Nice Côte d’Azur Athlétisme), déjà proches des 13’’ cet été et qui auront envie de basculer sous cette barrière. Laura Valette (Nantes Métropole Athlétisme) sera également de la partie.
Gressier et une horde de Français sur 1500 m
A Nancy, sur les terres de l’ex-spécialiste du 800 m Pascal Thiébaut, le demi-fond est roi. L’édition 2024 ne devrait pas déroger à la règle, avec un plateau hexagonal qui fait saliver sur 1500 m. Ils seront nombreux à avoir dans le viseur les minima olympiques, fixés à 3’33’’50. Si Jimmy Gressier a plus d’ambitions sur 5000 m et 10 000 m lors de la suite de la saison, il sera un sérieux prétendant à la victoire avec déjà un chrono de 3’34’’58 début mai. Maël Gouyette (Haute Bretagne Athlétisme), qui s’estimposé mercredi soir à Marseille en 3’34’’46, record personnel explosé, aura aussi une carte à jouer. Et avec également sur la ligne de départ Julian Ranc (Athlétisme Metz Métropole), Baptiste Mischler (Unitas Brumath), Flavien Szot (SATUC Toulouse Athlé), Romain Mornet (AC Roche-sur-Yon), Benoît Campion (Stade Brestois) et Bastien Augusto (Bourges Entente Athlétisme), la course aura des allures de finale des France Elite.
Chez les femmes, un peu moins de densité mais un même objectif olympique pour les Bleues engagées. Agathe Guillemot (Haute Bretagne Athlétisme) et Bérénice Cleyet-Merle (Villeneuve-la-Garenne AC) ont dans les jambes les 4’02’’50 demandés. La locale Aurore Fleury (Nancy AM), Charlotte Mouchet (CA Montreuil) et Aude Clavier (Amiens UC) tenteront de s’accrocher, lors d’une course où la Britannique Melissa Courtney Bryant (3’58’’01) est la seule à posséder un record à quatre minutes.
Tual face au vice-champion olympique sur 800 m
Sur la distance inférieure, le 800 m, Gabriel Tual (US Talence), finaliste olympique en 2021, aura à cœur d’aller bien plus vite que lors de sa course de rentrée à Chorzow (Pologne), bouclée en 1’46’’27. Il pourra compter sur une concurrence relevée, avec les présences du vice-champion olympique kényan Ferguson Rotich et du duo britannique Elliot Giles-Daniel Rowden. Les prometteurs Paul Anselmini (EFCVO), Corentin Le Clezio (EA Cergy-Pontoise) et Anicet Kozar (Strasbourg Agglomération A.) voudront se rapprocherdes minima olympiques, fixés à 1’44’’70.
Dans la course femmes, la route pour Paris passera par un chrono en 1’59’’30 ou moins. Une performance après laquelle courent Léna Kandissounon (Haute Bretagne A.), Agnès Raharolahy (Nantes Métropole A.), Charlotte Pizzo (Pays de Fontainebleau A.), victorieuse à Marseille, et Anaïs Bourgoin (EFCVO).
Bigot et les Polonais au marteau
Autre tradition nancéenne, celle du marteau, avec toujours des concours de haute volée. Elle sera respectée avec la venue de deux figures de la discipline, le Polonais Pawel Fajdek, quintuple champion du monde, et son compatriote Wojciech Nowicki, champion olympique en titre. Un sacré défi pour les Français engagés, parmi lesquels Quentin Bigot (Athlétisme Metz Métropole), de retour à la compétition depuis un peu plus d’une semaine, Yann Chaussinand (Clermont Auvergne A.), auteur des minima olympiques en débutd’année avec un jet à 78,21 m, et Jean-Baptiste Bruxelle (Amiens UC).
A la longueur, les Français Jules Pommery (Entente Athlé 58), Tom Campagne (Stade Bordelais) et Augustin Bey (A. Sarrebourg Moselle Sud) voudront aller au-delà des huit mètres pour titiller notamment l’Indien Jeswin Aldrin, qui possède un record à 8,42 m. Toujours côté sauts, il risque d’y avoir du spectacle à la perche avec la rentrée de Ninon Chapelle (EA Cergy), accompagnée de Marie-Julie Bonnin (Stade Bordelais), Alix Dehaynain (Lille Métropole A.), Albane Dordain (Stade Bordelais) et Emma Brentel (RacingClub Nantais). On suivra à la hauteur Solène Gicquel, qui a franchi une barre à 1,90 m lors des Interclubs, et qui tentera d’accompagner le plus longtemps possible dans la compétition l’Allemande Imke Onnen (1,94 m cette année).
Enfin, côté sprint plat, belle bagarre en perspective sur la ligne droite féminine avec d’un côté la nouvelle génération, incarnée par Gémima Joseph (Rou Kou), en pleine ascension avec ses 11’’04, et Mallory Leconte (Saint-Denis Emotion), et de l’autre l’expérience d’Orlann Oliere (CA Montreuil 93), loin d’avoir dit son dernier mot. Attention à la Belge Delphine Nkansa, qui pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Enfin, Gilles Biron (Madinina Athlétisme) voudra aller plus vite que ses 45’’45 à Montreuil.Il pourra pour cela compter sur une belle locomotive, en la personne du Sud-Africain Zakithi Nene (44’’80).
La rédaction
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